homeing W3Schools W3Schools home

Home Réglementation Chambres Contacts

La famille Graziano est ravie de vous accueillir dans son B&B. L'entrèe de cette structure, qui remonte au 1700, se trouve dans la Via Martini, dans le cur du centre historique. Des six balcons de la structure on peut voir la belle Fontaine de « Su Maimoni» qui se trouve dans la Piazza Lamarmora. La fontaine (puits) est en style du XVIIIe siècle, avec un grand puteal, duquel se dètachent quatre piliers, surmontès de quatre sphères, qui soutiennent deux arcs qui se croisent. Tout autour il y avait des marches qui n'ètaient pas trop hauts, qui permettaient aux personnes de s'approcher et puiser l'eau facilement. Au-dessus des deux arcs, exactement au point d'intersection, il y avait un groupe de sculptures reprèsentant un jeune qui, en position de domination, saisissait, avec la main droite, une bê te. Plusieurs chercheurs croient que Maimone è tait une ancienne divinitè de la pluie par les anciens sardes, rèinterprè tè e successivement par les Phèniciens. En effet, la racine Maim'o signifie eau dans la langue phènicienne, alors que elle indique un dèmon, un monstre et la soif d'argent dans la langue hèbraïque. La sculpture qui surplombe la fontaine reprèsente probablement la personnification masculine de l'eau; datation probable: 1700. En effet, une ancienne tradition, surement d'origine prèchrètienne, invoque Maimone en cas d'annèe de sècheresse. á Aidomaggiore, pour la sècheresse, les jeunes, aidès par les adultes, construisaient une espèce de civière, constituèe par deux roseaux croisèesĀ : au centre on mettait une couronne des plantes de pervenche. Ce simulacre-lá , qui devait reprèsenter la divinitè de la pluie (Maimone), ètait portè en procession pour les rues de la ville. La foule des jeunes chantait:
Maimone Maimone
Abba cheret su laore
Abba cheret su siccau
Maimone laudau
La particulière plante utilisèe pour dècorer le Maimone, la pervenche est appelèe «Proinca» en sardo, parole qui se ressemble au verb «Prore» c'est-á -dire pleuvoir; donc, on peut entendre cette plante comme «plante qui fait pleuvoir» Ce culte-lá , qui a certainement des racines très anciennes, remonte á la pèriode nuragique, quand on faisait des sacrifices humains pour invoquer la pluie et, successivement, avec l'avènement du christianisme, le sacrifice fut remplacè par le simulacre de la divinitè de la pluie qui meurt quand il est jetè dans le ruisseau pour redonner neuve vie. Dans la langue cananèenne, le mot Maim (ècrit mam) signifiait, et signifie encore dans la langue hèbraïque, eau. En Libye et en Berberie, «Amon» ètait le dieu bèlier de l'eau, et encore, chez les touareg et les Guanches des Îles Canaries, « amon» « aman» signifie eau. Et, en effet, su Maimoni est une divinitè de l'eau»!